Attention, cette article date de plus de 10 ans. La classification ainsi que d’autres informations ont pu évoluer.
Nous voudrions vous présenter quelques photos d’orchidées et de fleurs que nous avons pu observer lors de notre voyage dans les Pouilles au sud-est de l’Italie.
Ce voyage a été effectué du 20 au 30 Avril 2005, seuls dans le Gargano, puis avec un groupe d’orchidophiles guidés par Pascal JARIGE dans la partie sud des Pouilles.
Les Pouilles, dont le nom dérive de l’ancienne Apulie romaine, s’étendent de l’éperon au talon de la botte italienne et sont totalement tournées vers la côte Adriatique.
Les pouilles sont en fait constituées de deux parties distinctes : le massif du Gargano au nord et une zone relativement plate à basse altitude pour la plus grande partie au Sud.
Nos observations ont été effectuées dans trois zones distinctes et assez différentes :
Les Pouilles sont essentiellement calcaires, ce qui explique la grande richesse en orchidées, mais nous les avons observées aussi dans les zones côtières. Le Gargano est constitué d’une plaine côtière étroite et d’un massif qui s’étale de 600 à environ 1100m d’altitude. Il a un climat variable et une végétation méditerranéenne près des côtes et alpine vers le centre.
La partie sud est une plaine calcaire qui s’élève progressivement en partant de la mer en tables calcaires successives jusqu’à environ 400m d’altitude et présente un climat très méditerranéen. Cette zone est caractéristique avec ses champs d’oliviers, de figuiers, d’amandiers et de vignes.

Le Gargano
Nos observations se sont concentrées sur 4 sites :
- Au nord de Manfredonia dans la montée sur le plateau et autour de San Salvatore.
- Le plateau du Monte Sacro.
- Un site très réputé sur la route de Vieste près de Mattinata.
- Un autre site très riche près de Vieste à Piscinna di Campanaro.








Une de nos premières orchidées dans le Gargano, le Dactylorhiza romana. Ce Dactylorhiza est du groupe des sambucina et assez proche de Dactylorhiza insularis que l’on trouve dans l’Aude.
Il se caractérise par un éperon horizontal relevé, très long et robuste. Couleur de l’inflorescence jaune blanchâtre, assez pâle et non maculée. Quelquefois magenta pâle à foncé.
Un premier Ophrys du groupe exaltata comme les sphegodes. L’Ophrys archipelagi assez rare et typique du Sud-Est de l’Italie.
Bractées blanc-verdâtre dépassant un peu les fleurs. Fleurs assez grandes avec des sépales et pétales vert-jaunâtre à verdâtres, les sépales pouvant être un peu plus foncés. Labelle olive à brun rougeâtre parfois bordé de jaune avec pilosité courte.
Un Ophrys assez connu : Ophrys bertolonii ( Ce groupe contient aussi l’Ophrys catalaunica ).
Il est caractéristique par sa couleur, la forme et le profil de son labelle ainsi que par une cavité stigmatique plus haute que large et très échancrée latéralement. Labelle couvert d’une pilosité brun noirâtre plus rouge sur les bords.
Pétales de couleur intense violets ou roses et sépales roses à blancs. Assez répandu en méditerranée centrale et fréquent en Italie du Sud.
Un autre Ophrys du même groupe, l’Ophrys bertoloniiformis.
Les différences principales avec bertolonii sont :
– au niveau de la cavité stigmatique, ici elle est plus large que haute et peu échancrée.
– l’autre différence concerne la couleur des sépales souvent verts ou lavés de vert et pétales rose brunâtre. Le labelle est plus court, moins convexe et plus large.
L’Ophrys biscutella du groupe argolica.
Ce groupe se caractérise par des pétales assez grands et velus, un grand labelle terminé par un appendice prolongeant les bords du labelle.
Ophrys biscutella est typique des Pouilles. Sépales blancs à pourpre violacé, étalés et fortement rabattus en arrière. Pétales velus et triangulaires, arrondis, roses de pâles à foncés.
Labelle entier orbiculaire peu convexe et trapézoïforme, brun noirâtre à rougeâtre foncé avec macule gris bleuâtre brillante, parfois liseré de blanc.
Premier représentant du groupe incubacea : l’Ophrys incubacea.
Caractérisé par des pétales généralement larges, et labelle souvent sombre, muni d’une pilosité submarginale et une plage maculaire très marquée.
Pétales verts, un peu blanchâtres et sépales verts à bruns plus foncés. Labelle muni de gibbosités triangulaires importantes. Assez commun autour de la méditerranée.
Un Ophrys du groupe incubacea ( comme Ophrys aveyronensis ) : l’Ophrys garganica ou encore Ophrys passionis var. garganica.
Caractéristique par ses pétales très grands, olivâtres à brun pourpre, son labelle brun avec une plage maculaire très visible qui contraste avec la couleur plus sombre de la cavité stigmatique et ses gibbosités et des sépales généralement verts.
Un autre Ophrys du groupe incubacea, l’Ophrys sipontensis.
Grande fleur à labelle assez semblable au garganica mais sépales blanchâtres à roses et pétales roses à rose foncé grenat. Endémique du mont Gargano. Très localisé et rare.
Un premier hybride d’Ophrys : il s’agit d’un hybride d’Ophrys tenthredinifera et d’Ophrys incubacea.
Vous avez ici la photo des deux parents. Les pétales et sépales sont proches du tenthredinifera et le labelle aussi qui a pris la couleur et les gibbosités de l’incubacea.
Un deuxième hybride toujours sur la base d’Ophrys tenthredinifera, mais cette fois-ci avec Ophrys lutea.
La photo des deux parents ci-dessus et dessous. Pétales et sépales sont toujours proches de tenthredinifera, mais cette fois le labelle a beaucoup du lutea.
Un ophrys bien connu, puisqu’il sagit d’Ophrys lutea.
Je l’ai montré afin de le comparer avec deux autres Ophrys du même groupe : sicula et melena que nous verrons après. Observez le labelle. Dans le cas du lutea, celui-ci est très nettement genouillé.
Voici maintenant l’Ophrys sicula. En comparaison avec le lutea, cette plante est plus petite et son labelle est horizontal et droit
Voici le 4ème Ophrys du groupe lutea, l’Ophrys melena.
Il est semblable au sicula, légèrement plus robuste. Le labelle est subhorizontal à pendant et droit, il est muni d’une pilosité courte et brun orangé vers les bords avec bordure jaune.
On le trouve au sud en Sicile, Sardaigne et sud du Gargano jusqu’à 1000m d’altitude.
Delforge ne le donne pas en Italie, mais Quitadamo l’a décrit
On quitte maintenant les Ophrys pour l’Anacamptis morio précédemment Orchis. Ce n’est pas une plante inconnue pour nous, mais j’ai choisi ces photos pour montrer sa diversité.
Ici nous avons un morio probablement var. picta bicolor, un morio plus classique et un morio var. alba
Un Orchis du groupe mascula, il s’agit de l’Orchis quadripunctata.
Plante très fine et assez haute à tige souvent rouge violacé. Inflorescence lâche à dense avec des fleurs roses, lilas ou pourpres ( parfois blanches ).
Sépales ovales–obtus et étalés. Pétales rabattus en casque serré.
Labelle cunéiforme plus ou moins trilobé avec le centre orné de quatre points pourpre noirâtre et éperon très long
Un Orchis du groupe militaris, l’Orchis italica.
Plante méditerranéenne très robuste et abondante au sud de l’Italie.
Feuilles basilaires en rosettes vert foncé. Inflorescence dense, conique à subcylindrique. Casque et labelle blanc rosé, lilas et parfois rougeâtres. Casque longuement acuminé.
Labelle pendant et très trilobé caractéristique
Abandonnons un instant les orchidées pour quelques plantes intéressantes du Gargano.
On y trouve des champs d’Iris magnifiques. Voici l’Iris lutescens, plante méditerranéenne rare. En France, on en trouve quelques rhizomes de l’Aude aux Alpes Maritimes
Nous y avons aussi vu quelques très belles tulipes.
Nous pensons qu’il s’agit de Tulipa sylvestris, caractéristique avec ses pétales entièrement jaunes et ses sépales jaunes à l’intérieur et vert jaunâtre à l’extérieur
Nous avons observé une autre espèce.
Nous pensons qu’il s’agit de Tulipa australis avec les pétales jaunes et les sépales jaunes teintés de rose à l’extérieur. On voit les deux espèces côte à côte
La Viola graeca, plante du Gargano, des montagnes d’Albanie et de Grèce entre 600 et 1000 m d’altitude
Pour clore cette partie sur le Gargano, voici Anchusa azurea ou Buglosse d’Italie.
Cette plante a été observée en bord de mer sur la côte sud.
C’est une des plus grandes du genre Buglosse, jusqu’à 1.2 m. En Italie, on mange les feuilles cuites comme des feuilles de choux
La région de Tarente
Nous passons maintenant à la deuxième partie de notre voyage, celle effectuée avec P. Jarige.
Nous étions basé à Massafra près de Tarente. C’est une zone de plaines calcaires successives qui s’élèvent par paliers jusque vers 400m.
Dans cette région, nous avons herborisé sur deux zones principales.
- D’abord sur plusieurs zones le long de la route de Massafra à Martina Franca.
- Puis le long de la route allant de Mottola à Martina Franca.
- Pour finir nous avons fait un peu de tourisme ( en fait une couple d’heures ) autour d’Alberobello pour voir les fameux trullis.
Voici quelques photos de trullis. Ce sont des habitations traditionnelles de la région d’Alberobello.
On trouve ces trullis aussi bien dans la campagne que dans la vieille ville et on en compte plus de mille. Ces habitations sont rondes avec un toit par pièce.
L’histoire veut que ces habitations aient pour origine le système des impôts en vigueur qui taxait les demeures en dur. Le trullo était donc construit en pierres sèches et il suffisait d’enlever quelques pierres pour qu’il s’écroule peu avant le passage des impôts.
Une première photo montre un site près de la route de Massafra à Martina Franca. C’est une zone de friche et garrigue paturées.
Les autres photos montrent des sites le long de la Route de Mottola à Martina Franca. Ces zones vont de prairies pauvres à des zones légèrement boisées
Cette photo n’est pas de très bonne qualité, mais je l’ai retenue car nous pensons qu’il s’agit de l’Ophrys hespera ( A confirmer ? ).
Nous n‘avons observé qu’un seul pied. Cet Ophrys du groupe funerea est un très petit Ophrys. Son labelle mesure moins de 10mm de long et est assez étroit.
Ici, nous avons des Ophrys plus connus. Il s’agit d’Ophrys fusca que je n’ai pas su identifier plus précisément.
Si quelqu’un peut m’aider, votre avis m’intéresse.
Voici maintenant un Ophrys spécifique, mais assez courant en Italie du Sud.
Il s‘agit d’Ophrys apulica du groupe fuciflora qui comprend entre autres Ophrys lacaitae, et celiencis que l’on verra plus tard.
Il se caractérise par ses sépales violacés, roses ou blancs, mais sans être lavés de vert, et par ses pétales dressés, velus, roses et triangulaires. Labelle pendant, étalé et trapézoïforme, muni de longues gibbosités glabres à l’intérieur et avec pilosité sur les épaulements.
Un autre Ophrys du groupe fuciflora : il s’agit d’Ophrys celiensis, endémique des Pouilles entre Bari, Brindisi et Tarente.
Les sépales sont roses pâles à roses teintés de vert et les pétales plus courts que chez apulica ( long de 3 à 6 mm ). Labelle pendant et peu étalé souvent sans gibbosité.
Cette fleur est très variable, je vous en montre quelques exemples sur les photos ci-dessous.
Un autre hybride intéressant. Nous l’avons attribué à une hybridation entre Ophrys apulica et Ophrys bertolonii.
Le labelle est assez ressemblant à celui d’apulica, mais on retrouve la forme caractéristique de bertolonii.
Vous avez ci-dessous les photos des parents trouvés dand la même zone.
Un Ophrys du groupe lunulata : l’Ophrys tarentina.
C’est un endémique des provinces meridionales de l’Italie. Il se caractérise par des sépales verts parfois jaunâtres ou blanchâtres très étalés et ovales lancéolés.
Des pétales vert jaunâtre parfois ocrés à bords légèrement ondulés et très longs ( 13-17 mm ).
Labelle convexe, les bords rabattus par dessous, à pilosité submarginale, longue et dense avec macule dessinant un H ou un X.
Passons maintenant aux Orchis : en fait, c’est maintenant un Anacamptis, l’Anacamptis papillionacea var. papillionacea.
Il s’agit ici très probablement de la variante rubra typique avec son casque purpurin foncé et son labelle non maculé pâle parfois presque blanc.
Un autre Orchis qui vient de changer de nom, c’est maintenant un Neotinea tridentata du groupe tridentata comme les lactea, conica et ustulata.
Cette plante, en début de floraison, présente une inflorescence dense, des fleurs assez petites avec un casque acuminé, des sépales lancéolés assez longs et un labelle fortement trilobé.
Quelques plantes intéressantes en commençant par le Tragopogon hybridum.
C’est une plante de la famille des salsifis dont la racine comestible aurait un goût de noisette.
Deux Lathyrus observés au même endroit d’abord.
Le Lathyrus cetifolius à fleur rouge orangé.
Cette plante est curieuse par la forme de ses feuilles dont le pétiole est aplati et dilaté comme le limbe d’une feuille.
Et le Lathyrus ochrus à fleur jaune très pâle.
C’est une papilionacée des régions méditerranéennes qui est assez fréquente sur le littoral des Alpes Maritimes, du Var et des Pyrénées Orientales.
Maintenant une plante très rare, le Crepis rubra. C’est une endémique de Grèce, de Crête et des Pouilles.
Une autre plante très rare, le Fedia cornucopiae.
Deux autres petites plantes, d’abord le Cynoglossum chereifolium, plante cotonneuse aussi appelée Cynoglosse à feuilles de giroflées.
Puis Adonis annua, plante toxique, poison pour le coeur et le système gastro-intestinal, bien qu’elle fût autrefois employée dans les préparations apéritives.
Maintenant une Euphorbe, l’espèce spinosa.
Une toute petite fleur, l’Alkanna tinctoria.
La racine contient l’alkanine colorant rouge utilisé en confiserie, dans les liqueurs, en parfumerie et sert aussi à rendre rouge l’alcool des thermomètres.
Maintenant la Parentucellia latifolia C’est une plante parasite velue.
Ses racines portent des petits suçoirs qui s’implantent dans les parties souterraines des végétaux sur lesquels l’espèce est parasite
La région de Lecce
Nous allons passer maintenant à la troisième partie du voyage , la province de Lecce.
Nous avons herborisé :
- D’abord sur la côte sud du golfe de Tarente sur les sites de Campomarino, Torre Colimena et de Prosciutto.
- Ensuite basés à Castro, les sites entre Castro et Otranteo.
- La partie sud jusqu’à San Maria di Leucao.
- Enfin la zone côtière entre Otranto et Lecce.
Voici maintenant quelques photos de paysages et de sites de cette région :
- D’abord une vue sur la Marina de San maria di Leuca.
- La forteresse d’Otrante.
- Un palais mauresque à San Cesarea.
Quelques photos de monuments remarquables de Lecce. C’est une ville relativement petite mais pleine de richesses.
Voici maintenant quelques photos de sites où nous avons herborisé :
- Commençons par Torre Colimena puis Prosciutto, zones cotières sur la cote du golfe de Tarente.
- Un site très riche en bord de mer à la sortie nord de Castro.
- Enfin une autre zone de friches de bord de mer un peu plus au nord à San Cesarea.
- Des sites intéressants près du Cap d’Otrante. Et enfin, une zone humide autour d’un lac à Alimini Grande.
On va commencer par quelques Ophrys intéressants d’un groupe assez important, le groupe bormuelleri qui comprend, entre autres, Ophrys episcopalis que je vous avais présenté avec les orchidées de Crête.
Il s’agit ici d’Ophrys parvimaculata, endémique du sud-est de la péninsule, principalement des Pouilles.
Cet Ophrys présente des sépales verts , verdâtres à blanchâtres munis d’une nervure centrale verte, des pétales velus et ciliés, dressés et triangulaires, lancéolés de même teinte que les sépales.
Le labelle est pendant, trapèzoïforme à orbiculaire, avec une pilosité submarginale dense et longue, deux gibbosités bien nettes et un appendice important aigu et dressé en avant.
D’autres vues du même Ophrys où l’on voit nettement les sépales velus et les gibbosités.
Deuxième Ophrys du même groupe ( bormuelleri ), l’Ophrys candica que l’on trouve également dans les Pouilles, la Crête, et les îles de Samos et Rhodes.
Il est assez rare. Nous n’avons observé qu’un exemplaire et il était avancé.
Ophrys candica est très voisin de parvimaculata mais possède des sépales blancs à roses parfois violacés. Les pétales sont eux aussi roses, velus et dressés. Le labelle est étalé, velouté, brun rougeâtre avec pilosité submarginale dense, assez longue, et brune à roux argenté. Gibbosités faibles et arrondies, macule grande bordée de blanc et un appendice assez important aigu et ascendant.
Un autre Ophrys, cette fois du groupe tenthredinifera, l’Ophrys tardans. Ophrys tardans est assez voisin du tenthredinifera que l’on connait ici, les différences sont principalement :au niveau du labelle avec une macule très largement bordée de blanc recouvrant très souvent les gibbosités.une floraison plus précoce.c’est un endémique des Pouilles et en particulier de la province de Lecce.Mis en danger par l’urbanisation des côtes.
Voici deux autres vues en gros plan d’Ophrys tardans. Remarquer la macule et les gibbosités.
Du même groupe, l’Ophrys tenthredinifera. Que nous avons dans le sud-est de la France. Remarquer la macule beaucoup plus petite.
Afin de comparer plus facilement voici deux photos côte à côte, à gauche Ophrys tardans et à droite Ophrys tenthredinifera.
Pour finir avec les Ophrys, un hybride qui, je pense, possède beaucoup d’incubacea et un peu de bertolonii.
Deux Orchis que l’on trouve aussi chez nous et qui ont changé de nom.
D’abord, Anacamptis palustris, puis, Anacamptis laxiflora du groupe palustris. La différence principale vient du labelle qui est étalé chez palustris et très replié vers l’arrière chez laxiflora.
Un autre Orchis maintenant appelé Anacamptis coriophora fragrans, aussi connu chez nous.
Pour finir avec les orchidées, quelques Serapias, d’abord Serapias apulica.
C’est un endémique des Pouilles qui se caractérise par la coloration rouge orangé intense de la fleur et la grandeur du labelle.
Le Serapias parviflora possède des fleurs relativement petites, de couleur assez claire (casque gris vert à gris lilas).
Labelle à peine plus long que le casque avec hypochile arqué vers l’arrière.
Deux autres vues de Serapias parviflora dont un anachrome.
Pour finir, Serapias bergonii.
On en a vu qu’un et la photo n’est pas très bonne. Ce Serapias est assez voisin de notre vomeracea.
Pour finir quelques photos de plantes de la région côtière.
Ici, nous avons la Matthiola sinuata, appelée girofle des dunes. C’est une plante couverte de poils glanduleux qui la protègent des vents et de la chaleur.
Un Sedum, l’espèce rubens.
Un arbre remarquable : le Quercus macrolepsis.
Ce chêne possède les cupules les plus grandes de toutes les espèces méditerranéennes de chêne. Ces cupules sont utilisées localement pour le tannage.
Deux petites fleurs de la même famille, d’abord le Linum maritimum, puis le Linum tryginum caractéristique avec ses feuilles dépassant les fleurs.
Une jolie marguerite, le Chrysantemum coronarium discolor.
Ici nous avons l’Ornithogalum arabicum, une des espèces les plus remarquables de ce genre, facilement reconnaissable : ses ovaires très sombres. Existe dans le Var et les Alpes Maritimes.
Maintenant le Legouzia speculum veneris ( Miroir de venus ). Cest une plante dédie à Legouz de Garland, fondateur du Jardin Botanique de Dijon. Cest une plante qui se consomme en salade.
Ici, nous avons une petite centaure des côteaux rocailleux et des dunes de sable, le Centaurium pulchellum.
Une plante aromatique des plages et des dunes, le Diotis maritimum.
Elle est couverte d’un feutrage dense gris argent qui la protège des vents secs du littoral et de la chaleur réfléchie par le sable. Elle a des propriétés anti-inflammatoires.
Une autre plante à feuillage laineux, le Medicago marina. On l’appelle aussi herbe du pardon, car on lui attribuait des vertus miraculeuses. Elle était rapportée des Iles de Lerins au cours du pélerinage.
Pour finir, deux petites fleurs assez jolies. D’abord, le Gynandriris sisyrinchium, petit iris miniature de 10 – 15 cm de haut et déjà vu en Crête.
Puis une linaire, la Linaria pelliceriana.
Bibliographie

Ecrit par Marinette et Roger Lecomte