La culture des orchidées en appartement

Attention, cette article date de plus de 10 ans. La classification ainsi que d’autres informations ont pu évoluer.

J’ai découvert les orchidées à l’occasion de la première exposition organisée par le Groupement Midi-Pyrénées des Amateurs d’Orchidées fin 1984 à Toulouse, à l’Espace Saint-Jerôme, près des Galeries Lafayette.
C’est à partir de cette époque que j’ai découvert que les orchidées existaient presque partout dans le monde et particulièrement en France, dans les prairies, les bois, les montagnes pour peu qu’il n’y ait pas de cultures ou de béton.
J’ai d’ailleurs participé à la cartographie des orchidées indigènes de la Haute-Garonne pendant huit ans en aidant Gerard Joseph, responsable de la cartographie nommé par la Société Française d’Orchidophilie.

Actuellement, je possède 130 orchidées exotiques réparties en 29 genres. J’ai des orchidées en fleurs toute l’année, de 5 au minimum à 30 au maximum.
Voici le détail de l’année 2005 :

  • Janvier 13 à 19
  • Février 20 à 23
  • Mars 20 à 24
  • Avril 20 à 26
  • Mai 21 à 31
  • Juin 17 à 23
  • Juillet 10 à 18
  • Août 5 à 11
  • Septembre 9 à 12
  • Octobre 13 à 15
  • Novembre 15 à 19
  • Décembre 13 à 21

Je précise que j’ai très peu de plantes dites délicates. Je me suis aperçu que je n’étais pas très bon, donc j’ai décidé de ne pas insister. Par exemple, je ne suis pas du tout bon pour les genres Laelia et Vanda.
Un genre qui me plaît assez et que je maîtrise à peu près bien : le genre Dendrobium. Il faut dire que nous disposons d’un ouvrage très bien fait et très complet sur leurs conditions de vie in situ : Orchid Species Culture – Dendrobium (Charles et Margaret Baker).

Le plan de l’appartement et ses possibilités

J’habite au premier étage. C’est proche du centre ville de Toulouse, entre la place Dupuy, le Grand Rond et le Canal du Midi. Dans cette rue, il n’y a pas de grands immeubles, mais des immeubles de de 2 à 4 niveaux.

L’appartement fait 120 m², orientation nord et sud, ce qui est pratique pour la répartition des espèces. La hauteur de plafond est de 3.20 m et il n’y a pas de balcons, ce qui est important pour la luminosité.
Le côté sud garde le soleil toute l’année du fait qu’en face, ( de l’autre côté de la rue ) se situe une école qui ne possède que 2.5 niveaux, donc qui ne coupe pas le soleil de tout l’hiver.
Le côté nord donne sur un petit jardin, ne reçoit le soleil que très temporairement du 15 mai au 15 août ( 3 mois ) et pendant 1h30 le soir au maximum ( vers le 20 juin ). Sur ce côté nord, durant l’été, je peux disposer une soixantaine d’orchidées sur des rebords agrandis de 3 fenêtres que j’ai fabriquées.
Cette période va du 15 juin au 15 octobre – 4 mois – pour 40 à 50 espèces et du 15 mai au 15 novembre – 6 mois – pour 10 à 15 espèces dans les genres Masdevallia et Pleione.

Les différents endroits où les orchidées sont installées

A l’intérieur

Côté sud : chambre côté est qui n’est pas souvent occupée, ce qui m’arrange bien.

A – à gauche, un montage à trois niveaux : 0.80 m² x 3 = 2.40 m² éclairés par une fenêtre et des tubes fluo horizontaux.

Etagère
Haut
Milieu
Bas
Tubes éteints – avec flash – pour mettre des plantes plus hautes sous les tubes fluo.
Tubes éteints – sans flash – preuve que les tubes fluo sont utiles.
Avec demi-niveau pour approcher le haut des plantes des tubes

B – à droite de la pièce, en face d’une fenêtre : 2 orchidées suspendues dont l’une peut tourner avec une soucoupe dessous 45 x 45 cm pour récolter l’eau d’arrosage, et sur une table de 0.60 m², 4 à 5 orchidées.

Suspendu, fixe – Angraecum distichum
Bulbophyllum eberhardtii Suspendu, pouvant tourner, éclairé par un tube vertical de 1.20 m.
Phaius sur table, près de la fenêtre entrouverte + ou – la nuit et Coelogyne cristata.
Zygopetalum et Vanda coerulea près de la fenêtre car il aime la fraîcheur l’hiver.
Sarcochilus hartmannii en fleurs
Partage en 5 pots ( 4 à 5 tiges par pot ) plus 2 individuels ( laine de roche ).

C – La petite serre appelée ainsi car c’est le seul endroit où l’on peut tout faire : éclairer, aérer, humidifier, et éventuellement chauffer ce qui est rarement nécessaire.
Dans cet espace un montage à trois niveaux, éclairé par une fenêtre et par 5 ou 6 tubes fluo de 1.20 m. La surface totale de ces niveaux est de 2.10 m².

Le haut
le haut plus le ventilateur
le milieu
le bas
Une étagère éclairée par la fenêtre et un tube de 0.80 m – surface 0.40 m².
Dendrobium aphyllum suspendu
Au fond, humidificateur. Les murs de cette pièce, peints avec une laque, ont été protégés en totalité avec du plastibulle y compris le plafond.

D – Le séjour – pièce très lumineuse disposant de 3 fenêtres

En face de la fenêtre de gauche, un espace plus petit mais à trois niveaux également, avec bac en zinc sur le plancher recouvert de linoleum sur une surface plus grande. La teinte et les dessins du lino imitent le plancher. Surface au sol : 1 m².
Begonia de Rotschild qui m’a été donné par Arnaud Maurière voilà 20 ans. La plante actuelle est une bouture de la plante d’origine (elle a cinq ans).

E – En face de la fenêtre de droite, derrière la télé, un petit espace à deux niveaux. Au sol et sur une ancienne table télé sont disposées 4 soucoupes avec 5 ou 6 orchidées dont les Psychopsis papilio, kramerianum et Kahili

Surface de E : 0.60 m² donc D + E = 1.60 m² au total. Sur cette surface a également été posé du linoleum.
Côté sud, les espaces A + B + C + E ont une surface de 3 + 2.5 + 1.60 = 7.10 m².

Côté nord

F – Le coin bureau fait face à une fenêtre. Sur un petit meuble de rangement d’outillage, un bac en zinc de de 1.20 m sur 0.50 m et sur la droite 3 petites étagères superposées – surface totale 1.10 m².

Paphiopedilum Pinocchio que j’ai depuis 15 ans qui monte sa neuvième tige florale.
Paphiopedilum Salvador Dali x primulinum

Le Paphiopedilum Pinocchio est à droite l’été pour que je puisse ouvrir facilement la demi-fenêtre de gauche. L’hiver, il revient à gauche à cause de son envergure de 0.80 m.

Donc à l’intérieur, côtés sud et nord, la surface totale disponible est de 8.20 m².
Sur cette surface, je peux installer au maximum 205 orchidées environ.

Au sud :

  • chambre à l’est A + B : 70 orchidées
  • serre au milieu C = 70 orchidées
  • séjour à l’ouest D + E : 40 orchidées

Au nord :

  • coin bureau F : 25 orchidées

J’ai actuellement 130 orchidées en 29 genres et ça me suffit. J’ai eu jusqu’à 180 orchidées en 47 genres et c’était beaucoup trop.

Panorama actuel des genres installés

1 Ascocenda
1 Ancistrochilus
1 Angraecum
3 Brassia dont 2 hybrides
3 Bulbophyllum
2 Cochleanthes
1 Cymbidium
15 Cattleya dont 13 hybrides
2 Coelogyne
28 Dendrobium
1 Haraella
1 Lockartia
1 Laelia
11 Masdevallia
1 Miltonia

11 Paphiopedilum
1 Phaius
15 Phalaenopsis
1 Phragmipedium
4 Oncidium dont 3 hybrides
2 Pleione
1 Promenaea
4 Psychopsis dont 3 hybrides
2 Restrepia
2 Rossioglossum
7 Sarcochilus
3 Spathoglottis
4 Vanda
1 Zygopetalum

Répartition des espèces selon les endroits

Espace A et B

Dans cette pièce, les fenêtres sont entrouvertes toutes les nuits en été ( sauf pluie forte ) et plus ou moins en hiver selon la température.
En hiver, le minimum d’ouverture d’une fenêtre donne une différence de température de 9 degrés entre l’intérieur et l’extérieur, un thermomètre de chaque côté pour contrôle.
Ce qui fait que, si je tolère 12 à 13 degrés absolus dans la pièce, je peux donc entrouvrir une fenêtre au minimum jusqu’à une température de 3 degrés à l’extérieur.
Au delà, je ne peux plus ouvrir une fenêtre, sauf pendant 10 à 15 minutes la journée.
Dans cette pièce, y sont donc les orchidées qui tolèrent des températures relativement basses, mais sans plus. Celles qui les tolèrent le mieux sont très proches d’une fenêtre, Coelogyne cristata ,Vanda coerulea et les Masdevallia par exemple.

Espace C

Il est à noter que les tubes allumés augmentent la température de 2 degrés environ. Y sont donc certaines orchidées un peu fragiles : AncistrochilusHaraella, les Cattleyas botaniques, un Coelogyne, un Laelia, les Paphiopedilum à feuilles tesselées, le Bulbophyllum lobbii, certains Dendrobium et les plantes hautes ou suspendues.

Espace D

S’y trouvent les PhalaenopsisCochleanthesOncidiumBrassia et aussi les orchidées fleuries pour qu’on les voit.

Espace E

Les Psychopsis toute l’année, un Oncidium assez haut et quelques hybrides.

Espace F

Les Paphiopedilum à feuilles non tesselées dont le Paphiopedilum Pinocchio de plus de 15 ans, un Phragmipedium et les Restrepia. L’hiver, la température tolérée est de 15 degrés la nuit.

Espace G, H et I

L’été, à l’extérieur : les orchidées pas trop fragiles, hybrides divers et quelques gros Dendrobium ( attachés à cause du vent d’ Autan ). Certains jours sont fortement ventilés et les pots sont très serrés.

Conditions générales de culture

Humidité

Toutes les orchidées sont posées sur des étagères comportant des soucoupes en plastique, forme carrée ou rectangulaire, dans lesquelles sont installées des clayettes en plastique découpable qui permettent d’y maintenir de l’eau en permanence, sous les pots, et au fur et à mesure de l’évaporation, surtout l’été.

Ce système permet d’arroser le compost des orchidées sans risque de mouiller le sol de la pièce et de maintenir un niveau d’eau suffisant et permanent dans les soucoupes, de façon à ce que toutes les orchidées bénéficient d’une ambiance humide suffisante.

Le seul inconvénient de ce système : les algues et surtout les dépôts calcaires qui se forment à la longue sur les parois verticales internes des soucoupes, ce qui impose de les nettoyer au moins deux fois par an. Au total, j’utilise environ 90 soucoupes de taille variable : 45 x 45 cm pour les plus grandes à 16 x 16 cm pour les plus petites.

Actuellement, j’ai tendance à mettre moins souvent de l’eau dans les soucoupes à cause de ce problème de dépôt calcaire. J’en mets d’ailleurs davantage l’été que l’hiver, ce qui paraît logique.

Certaines soucoupes ont une quinzaine d’années. Donc, à la limite, je pourrais les remplacer par des soucoupes neuves, mais là se pose un autre problème : les soucoupes anciennes du commerce étaient nettement plus solides que les soucoupes actuelles, facilement déformables et dont les bords ont des formes bizarres qui se veulent plus jolies mais beaucoup moins pratiques. C’est pour cette raison que je garde les anciennes soucoupes le plus longtemps possible.

Arrosage

Ce n’est pas parce que toutes les orchidées sont disposées au-dessus de l’eau qu’il ne faut pas les arroser. Il faut mouiller le compost régulièrement en fonction de la température et de la ventilation. Il faut considérer l’été, l’hiver, à l’intérieur, à l’extérieur.

L’été à l’intérieur : arrosage du compost à l’aide d’un pulvérisateur de 5 litres tous les 2 jours en moyenne, 3 au plus.

L’été à l’extérieur ( sur rebord agrandi de fenêtre au premier étage ) donc sensible au vent, fréquent sur Toulouse : arrosage tous les deux jours également, mais un peu plus copieux, si canicule tous les jours et en plus brumisation intense des feuilles, le matin au lever du jour, au moment où la température est la plus basse ou plus exactement la moins haute. Ne pas oublier de maintenir le niveau d’eau dans les soucoupes, eau qui s’évapore d’autant plus vite qu’il y a du vent et que la température est très élevée.

L’hiver, uniquement à l’intérieur : je passe progressivement de 2 jours en période d’été à 5 – 6 jours en période d’hiver, en fonction de la température extérieure.

Température

Le problème de la température hivernale est le critère le plus difficile à respecter, voire impossible à respecter.

Heureusement, les orchidées en général, s’accoutument assez bien d’écarts de température qui ne correspondent pas aux écarts qu’elles subissent dans leur milieu naturel, mais ce n’est pas le cas pour toutes.

Je me souviens avoir perdu un Dendrobium loddigesii et un Dendrobium tetragonum qui réclament l’hiver une température de 5 à 7 degrés la nuit, chose impossible à respecter en appartement.

Se pose donc le problème du choix des premières orchidées que l’on va cultiver en appartement. Il en existe qui sont très faciles de culture : les Phalaenopsis, qui se satisfont parfaitement de la température habituelle d’un logement. Mais il faut savoir que certaines orchidées réclament des températures constantes toute l’année, que d’autres au contraire nécessitent des écarts importants entre l’été et l’hiver et que certaines autres réclament des températures élevées en hiver.

A titre d’exemple, voici 3 courbes de températures annuelles pour trois espèces dans leur milieu naturel :

Dendrobium polysema
Dendrobium aphyllum
Dendrobium parishii

L’hiver, lorsque l’on ne peut pas entrouvrir les fenêtres parce que la température est trop basse à l’extérieur, le fait de couper le chauffage la nuit permet d’avoir une température de 14 ou 15 degrés le matin, ce qui est très confortable pour la plupart des orchidées, sauf pour quelques-unes qui supporteraient 10 – 12 degrés ou moins.

Ce problème de température complique beaucoup la répartition des orchidées dans un appartement, ça nous interdit même de posséder certaines orchidées.

Luminosité

Sur les six endroits où sont installées mes orchidées, trois seulement sont éclairés, en complément, à l’aide de tubes fluo.

Je n’ai pas de problème de luminosité. Dans certains cas, l’extrémité des feuilles est à 5 ou 10 cm des tubes. J’utilise de préférence des tubes adaptés aux plantes, mais également des tubes blanc industrie.

Le coût de l’éclairage : 11 x 40 watts = 440 watts x 10 heures = 4.40 Kwatts x 30 jours = 142 Kwatts x 0,0766 € = 11 € environ par mois, auquel il faut ajouter la consommation de cinq programmateurs et de trois ventilateurs qui fonctionnent environ 3 heures par jour. Le coût total est d’environ 15 € par mois.

Ventilation

Dans la nature les orchidées épiphytes, qui représentent 75 % des orchidées, sont accrochées à des troncs ou des branches d’arbres, donc tout naturellement ventilées de part les hauteurs auxquelles elles se trouvent. En appartement, j’aère systématiquement la nuit les pièces contenant les orchidées, plus ou moins en fonction de la température, c’est-à-dire beaucoup l’été et nettement moins en hiver. Je m’arrange pour que la température ne descende pas au-dessous de 13 degrés le matin au lever du jour, d’où l’importance des prévisions météo sur les médias la veille au soir.

Conditions particulières de culture

Les Masdevallia

Les Masdevallia, j’en ai une dizaine, sont des orchidées de petite taille qui exigent en principe des températures plus basses l’hiver.

On les trouve dans la Cordillère des Andes entre le Mexique et le Brésil, c’est-à-dire en Colombie, au Perou et en Equateur entre 700 et 3500 m d’altitude selon les espèces.

Les températures idéales sont : le jour 13 à 20 degrés, la nuit 7 à 16 degrés avec un maximum de 25 degrés l’été et un minimum de 5 degrés l’hiver. Je les installe dehors du 15 Avril environ à fin octobre, donc pendant environ six mois, sur un rebord de fenêtre au nord.

Le problème crucial à leur sortie en avril et à leur rentrée fin octobre est le suivant : pour leur éviter un choc thermique trop important, je suis obligé de les sortir plus tard dans l’année à cause des gelées tardives du printemps, ce qui arrive couramment, mais également de les rentrer plus tôt à l’approche de l’hiver car dans la pièce où je les installe, il fait environ 20 degrés. C’est l’inconvénient de la culture en appartement pour certaines espèces.

Cas très particulier de la canicule 2003

Je les rentrais vers 9 h du matin et je les sortais entre 23 h et 1 h du matin. Malgré ces conditions plus que bizarres pour des Masdevallia, j’ai eu deux pieds de Masdevallia Kimballiana ( hybride de Masdevallia caudata x Masdevallia veitchiana ) qui étaient en pleine floraison. A l’arrivée du deuxième front de canicule, en août, la floraison a été fortement ralentie puis est repartie après l’épisode de 13 jours au mois d’août si bien que j’ai eu, pour le premier pied du 18 juin au 22 décembre 67 fleurs et pour le deuxième pied du 15 juin au 15 décembre 28 fleurs seulement.

Exemple de floraisons en cours d’année

Janvier : 2 Vandas.

Février : Cattleya aurantiaca et Ancistrochilus rotschildianus.

Mars : Cattleya intermedia, Cattleya aurantiaca ‘Yellow Pearl’ et ‘Marigold’.

Avril : Laeliocattleya Chit Chat ‘Tangerine’, de 1989 à 2005, 673 fleurs en 16 années. Psychopsis Kahili : une tige florale de juin 1997 à mai 2005, 36 fleurs en 96 mois. Durée moyenne de chaque fleur 30 jours et 80 jours entre chaque fleur par tige.

Mai : Cattleya maxima, Dendrobium chrysotoxum, Cattleya intermedia.

Juin : Rossioglossum grande, Masdevallia veitchiana, Cattleya maxima, Dendrobium thyrsiflorum, Dendrobium densiflorum.

Juillet : Rossioglossum grande, Laeliocattleya Leana.

Août : 2 Paphiopedilum, Dendrobium thyrsiflorum, farmeri et densiflorum qui ont souvent deux floraisons par an suite à leur sortie à l’extérieur.

Septembre : Phalaenopsis equestris, Phalaenopsis violacea ( Borneo ), Ada aurantiaca x Gomesa crispa. Sophrolaeliocattleya Hazel Boyd ‘ Sunset ‘.

Octobre : Phalaenopsis equestris, Encyclia vitellina.

Novembre : Laeliocattleya Stradivarius ‘ Eclipse ‘, Sophrolaeliocattleya Jewel Box ‘ Beatrice ‘.

Décembre : Cattleya percivaliana var. semi-alba, Laelia gouldiana, Paphiopedilum Pinocchio.


Ecrit par Bernard Charlier

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